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Distribution de kits d’hygiène au Sénégal

(c) Apefe

Le programme d’appui à l’entrepreneuriat féminin Jigeen Ñi Tamit, mis en œuvre avec le soutien de l’APEFE et financé par la Coopération Belge au Développement est en plein essor.

En mars dernier, l’équipe du programme s’était rendue à Dahra, dans le département de Linguère, pour dispenser une formation en bonnes pratiques d’hygiène aux bénéficiaires actives dans la transformation du lait. Début juin, l’équipe s’y est rendue à nouveau pour distribuer des kits de bonnes pratiques d’hygiène.
 
Une cérémonie était organisée pour l’occasion en présence des autorités locales qui ont remis l’ensemble des kits à chaque bénéficiaire.
 
Les kits comprennent entre autres des poubelles, des bassines, des balais, du savon, du détergent, des gants et des masques. Ceux-ci permettront aux entrepreneures d’appliquer strictement les connaissances acquises lors de la formation. L’hygiène est un élément incontournable dans la transformation agroalimentaire. Le respect de celle-ci permet d’améliorer la qualité des produits, leur conservation et surtout de renforcer la confiance du consommateur dans l’entreprise.
 
Seynabou Ka, entrepreneure et bénéficiaire du programme: « Nous sommes fières de bénéficier de cet appui, en tant que femmes, mais également en tant que citoyenne de la région de Louga. Tout ce qui concerne l’hygiène, la propreté, qui permet d’améliorer la qualité de mes produits, je l’ai reçu aujourd’hui. C’est très important parce que tous ces outils permettent d’améliorer l’hygiène, d’autant plus que nous travaillons dans la transformation et que tout ce que nous remettons aux clients doit être impeccable. J’ai reçu un équipement complet et je compte l’utiliser à bon escient, d’une manière adéquate. C’est pour mon intérêt, ça facilitera mon travail et va améliorer mes performances. »
 
Ce don de matériel entend contribuer à l’autonomisation des femmes. Il vise principalement à donner une impulsion aux femmes pour appliquer les bonnes pratiques d’hygiène et se les approprier. Seynabou Ka l’a bien compris : « Chaque élément est essentiel. Lorsque le stock sera épuisé, je le renouvellerai par mes propres moyens et je réparerai le matériel abîmé. »
 
Les transformatrices du lait de la région de Louga sont désormais bien équipées et nous avons hâte de les voir utiliser ce matériel. Nous leur souhaitons de continuer sur cette voie en vue d’améliorer leurs performances et de développer leur entreprise.
 
Les dernières infos de la coopération au développement de Wallonie-Bruxelles sur le site de l'Apefe.

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