Vous êtes ici

Quand acquiert-on la fierté d’être Wallon ?

Dans notre communauté, chacun a son degré d’appartenance à la Wallonie.

Il est pourtant malheureux de constater que la future génération n’a pas vraiment développé une appartenance autre que le simple fait d’avoir sa famille, ses connaissances et ses amis en Wallonie. Il arrive même souvent que les jeunes aient un dégoût de la Wallonie, voire de leur propre région ou ville.

Il suffit de prendre l’exemple de Charleroi élue « ville la plus laide du monde » par le quotidien néerlandophone "De Volkskrant" en 2008. Décriée dans la presse par son chômage élevé, ses usines désaffectées, les magouilles politiques, etc…

A quelques exceptions près, ce n’est pas à l’école que l’on apprend de la Wallonie si ce n’est par le cours d’histoire où l’on force les étudiants à retenir par cœur ce qu’il s’est passé à une époque où leurs propres parents n’étaient même pas encore de ce monde. Comment pourraient-ils être touchés personnellement ?

En arrivant aux hautes écoles et universités, les étudiants apprennent à se prendre en charge, ils acquièrent leur indépendance et commencent à faire leurs propres choix qui influenceront leur vie professionnelle, leur vie d’adulte responsable. C’est alors qu’ils ont la possibilité d'entreprendre une sorte de rite de passage de la vie d’enfant à la vie d’adulte.

En effet, dans la majorité des hautes écoles et universités existent des « Cercles Estudiantins » qui proposent aux nouveaux venus de passer leur baptême estudiantin. Le simple choix de vouloir tenter l’expérience est déjà en soi, une forme d’indépendance vis-à-vis de leurs parents. Chacun de ces cercles ont leur propre histoire, leur propre folklore et leurs propres pratiques mais leur fonctionnement, leurs règles et leurs valeurs sont très souvent les mêmes. L’apprentissage et l’adhésion à ces valeurs est fondamentale pour la réussite des épreuves. Les principales étant : la fraternité, la solidarité, le respect des autres et de soi-même, la connaissance de soi-même et de ses limites, l’autodérision, le folklore et la tradition.

Lors de ce passage, les adhérents motivés d’aller jusqu’au bout de l’aventure devront donc apprendre les us et coutumes de leur cercle, l’histoire et anecdotes de leur région et le folklore estudiantin wallon. Les cercles estudiantins étant ouverts entre eux, l’importance de s’intéresser aux autres est essentielle, chacun expliquant son folklore et son histoire. Inutile de préciser également la constitution d’un réseau social, souvent après professionnel que ces rencontres engendrent.

La presse a et continue de décrier souvent cette expérience de vie. Mais malgré toute l’encre versée et ce que l’on en dit ;

Je suis fier d’être baptisé

Je suis fier d’être Carolo

Je suis fier d’être Wallon

 

N'oubliez pas qu'il est important de se faire ses propres opinions.

CTA

Inscrivez-vous

Remplissez le formulaire de candidature et adhérez à la Charte des ambassadeurs de la marque

Devenir ambassadeur