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Physique gravitationnelle: un jeune liégeois dans l'équipe LIGO

(c) Fotolia

Maxime Fays, jeune liégeois de 28 ans, est le seul Belge francophone à faire partie du projet international LIGO, groupe d'observation des ondes gravitationnelles.

Le groupe LIGO est un projet international de travail sur les ondes gravitationnelles, qui regroupe des milliers de scientifiques issus de 27 pays à travers le monde. Maxime Fays, jeune scientifique liégeois de 28 ans, travaille à l'Université de Cardiff (Pays de Galles) et a rejoint ce prestigieux groupe il y a trois ans.

A l'occasion de la découverte récente du groupe LIGO, qui a détecté pour la première fois des ondes gravitationnelles, 10 ans après qu'Albert Einstein les aient prédites, découvrons ce jeune scientifique plein d'avenir.

Après avoir commencé des études de Commerce extérieur à Liège, Maxime Fays décide de bifurquer vers l'astrophysique et part étudier au Pays de Galles. En dernière année de doctorat à la Cardiff University, dans le groupe de recherche sur la physique gravitationnelle, il a travaillé pendant quatre mois sur le site d’un des deux détecteurs d’ondes aux Etats-Unis, et a pris part au projet de recherche des ondes gravitationnelles.

Même si la découverte ne concerne pas directement son domaine de recherche (il travaille sur les ondes gravitationnelles longues, de l’ordre de plus de 10 secondes - la découverte du LIGO concerne les ondes gravitationnelles courtes, de l’ordre de quelques millisecondes, consécutives à la fusion de deux trous noirs), il se réjouit bien entendu d'une telle nouvelle. A l'heure où l'on ne parle que de guerres, de conflits, de crises, voilà un projet mené par mille personnes, de vingt-sept pays différents, qui collaborent ouvertement, au-delà de toutes les frontières et de tous les clivages. 

Bien qu’un seul événement ait été détecté pour le moment, les membres du LIGO espèrent en mesurer quelques dizaines par an. Cela ouvrira la porte à une nouvelle astronomie et permettra de pousser encore plus loin la compréhension de notre Univers. Cette découverte devrait aussi assurer des crédits suffisants pour la suite, dont le projet E-Lisa, un superdétecteur d’ondes gravitationnelles placé dans l’espace. Gageons que Maxime Fays sera de la partie!

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