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A Dubaï, alors que la COP 28 sur le climat bat son plein, la Wallonie reprend ses quartiers dans le pavillon belge du site de l’Expo universelle 2020 avec ses propositions pour faire face à la crise environnementale. 5 leaders industriels de la circularité y présentent leurs solutions en faveur d’un monde plus circulaire et les métriques qu’ils développent pour évaluer les impacts réels de leurs actions. Et cela fonctionne puisque la Belgique est déjà la deuxième économie circulaire d’Europe ! 3 autres entreprises wallonnes actives notamment dans le domaine de l’énergie et la production d’hydrogène, ont quant à elles des pistes technologiques pour atteindre la neutralité carbone.

 

Deux séminaires pour répondre à deux thématiques cruciales à l’heure de l’urgence climatique mondiale.

 

« Comment la circularité peut-elle contribuer à atténuer l'urgence climatique ? »

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L'économie circulaire, ce concept porté par la fondation Ellen MacArthur, vise à réduire, autant que possible, l'entrée de quelque chose de "nouveau" dans l'économie, qu’il s’agisse d’énergie et/ou de matières premières. On peut imaginer les économies réalisées dans des domaines aussi variés que l'eau, les minéraux, les métaux, le textile, les plastiques... La Wallonie s’inscrit dans cette démarche depuis plusieurs années et a même adopté en 2021 une stratégie de déploiement de l’économie circulaire, baptisée "Circular Wallonia".

Il s'agit d'une économie dans laquelle les produits et les matières conservent leur valeur le plus longtemps possible. Les déchets et l’utilisation des ressources sont réduits au minimum. Et, lorsqu’un produit arrive en fin de vie, les ressources qui le composent sont maintenues dans le cycle économique afin d’être utilisées encore et encore pour recréer de la valeur. Un cercle vertueux auquel souscrivent ces 5 leaders wallons :

  • Le Centre Terre et Pierre (CTP) offre un large éventail de compétences et d'analyses aux entreprises qui explorent et développent des gisements miniers naturels, ainsi qu'aux entreprises qui transforment et recyclent les déchets industriels et urbains de post-consommation ("Urban Mining").
  • Les Ets Dufour offrent leurs services pour tous les chantiers : levage, transport, manutention, béton, génie civil, énergie dans les projets éoliens, infrastructures, construction, génie civil, énergie, etc. C’est un partenaire efficace aussi dans la collecte, la gestion, le traitement et le recyclage des déchets. Avec plus de 1000 collaborateurs actifs dans 12 agences locales en Belgique et en France, le groupe compte le plus grand parc de grues de levage de grande capacité, une flotte de poids lourds, du matériel et des équipements de génie civil.
  • Ecosteryl fabrique des machines permettant de broyer et décontaminer les déchets médicaux et hospitaliers. Avec plus de 200 installations et sites dans plus de 60 pays, Ecosteryl est leader dans la gestion des déchets médicaux infectieux. Son objectif ? Eradiquer les problèmes environnementaux et sanitaires liés à ce type de déchets dans le monde.
  • D-Cabonize fournit aux organisations un outil SaaS pour mesurer leur empreinte carbone, planifier une stratégie carbone personnalisée, réduire et compenser leurs émissions de CO2, et ce en toute autonomie grâce à une technologie centrée sur l'humain et orientée business pour répondre aux nouveaux besoins durables.
  • JGI Hydrometal est spécialisé dans le recyclage de matières complexes contenant des métaux non-ferreux. Grâce à des procédés hydrométallurgiques développés sur mesure, cet acteur clé de l’économie circulaire est capable de recycler une large gamme de matières secondaires, coproduits, résidus et déchets et offre ainsi une précieuse alternative à l’enfouissement technique des déchets.

 

« De l'hydrogène à la neutralité carbone : solutions technologiques au niveau mondial et régional. »

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La production d’hydrogène ne date pas d’hier (cela remonte au 17e siècle) mais il n’était pas produit à l’époque à partir d’énergies renouvelables. On parle d’hydrogène vert quand  l’électricité nécessaire à l’électrolyse de l’eau vient d’une source d’énergie renouvelable (solaire ou éolienne par exemple). L’hydrogène vert est l’une des pistes pour décarboniser des secteurs tels que le transport et l’industrie et répondre ainsi à l’urgence écologique et à la nécessité de réduire les émissions de CO.

  • John Cockerill : son offre aux entreprises, Etats et collectivités est constituée de services et d'équipements associés pour les secteurs de l'énergie, de la défense, de l'industrie, de l'environnement, des transports et des infrastructures. Pionnier dans la production d’hydrogène, le groupe a déjà conçu des électrolyseurs et des solutions de stockage pour près de 1000 clients issus de différents secteurs de l’industrie. Aujourd’hui, John Cockerill propose les électrolyseurs les plus puissants du marché, capables de produire jusqu’à 1300Nm³ par heure (l’équivalent de 6,5 mégawatts (MW).
  • Le Centre de Recherches Métallurgiques (CRM group) : production, transformation, revêtement et utilisation des matériaux métalliques. Le groupe travaille sur le développement de métaux dits intelligents et couvre toute la chaîne de production et de mise en œuvre des métaux , depuis les matériaux de base jusqu’aux applications avancées et cela depuis le laboratoire jusqu’aux unités pilotes et même des lignes de production semi-industrielles.
  • Beblue Cryotech : cette spin-off de l’Université de Liège est le fournisseur stratégique de tests cryogéniques en Europe. (L'essai de matériaux en environnement cryogénique fournit des grandeurs caractéristiques sur les matériaux à de très basses températures. Cette technique permet d’étudier le comportement des matériaux à des températures d'utilisation réelles). Ses marchés cibles sont actuellement l’espace et la mobilité verte (filière hydrogène).

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