Afin d’en connaître davantage sur la Wallonie et de façon ludique, un concours a été organisé auprès des ambassadeurs de la marque Wallonia.be afin de récolter des anecdotes sur notre belle région. Découvrez les trois gagnants qui ont été tirés au sort.
Le saviez-vous ? Les patins à roulettes ont été inventés par un Wallon
C’est l’anecdote rapportée par Shaded Olivia van Esch. Le wallon Jean-Joseph Merlin a vécu entre 1735 et 1803. Il est originaire de Huy et il est l’inventeur des patins à roulettes. « J’ai trouvé cette anecdote car je suis actuellement la Présidente des alumni Explort et nous avons organisé de nombreux quiz et concours avec nos alumni pour lesquels j’ai cherché un maximum d’infos sur la Wallonie », avance Shaded Olivia van Esch.
« Pour moi, le plus mémorable dans les anecdotes, c’est de pouvoir se raccrocher à un objet du quotidien comme des patins à roulettes et de voir que la Belgique en général, et la Wallonie en particulier, se démarquent par leur savoir-faire à l’international. »
Le saviez-vous ? Liège a construit un métro… qui n’a jamais roulé
C’est l’anecdote rapportée par Guerbali Abderrahim. « Dans les années 1970, un métro devait être construit à Liège. Des tunnels ont bien été creusés… mais le projet a été abandonné, faute de moyens. Certains tronçons existent encore, fantomatiques, sous la ville. »
Le saviez-vous ? La forêt, mémoire vivante de la Wallonie
C’est l’anecdote rapportée par David Chauvier.
« Alors que je traverse les allées du Domaine Solvay à La Hulpe, les troncs des hêtres s’élèvent, majestueux, sous un ciel d’automne que percent les dernières lueurs du jour. Le parc s’ouvre sur la Forêt de Soignes, vestige d’un vaste manteau sylvestre qui recouvrait jadis le nord de l’Europe.
Côté wallon, elle s’étend de La Hulpe à Waterloo, formant l’un des plus remarquables ensembles boisés du pays, où nature et histoire se confondent.
À cette saison, la lumière se fait plus douce, les feuillages se parent d’or et de cuivre : la forêt semble suspendue entre la vie et le silence.
Espace de pouvoir, de culte et de ressources, elle fut tour à tour territoire sacré, domaine princier et source d’énergie, façonnée par les siècles autant que par les hommes.
Au Moyen Âge, les abbayes cisterciennes y introduisirent des pratiques d’exploitation rationnelles ; mais la quête de bois et de terres entraîna aussi un recul massif des forêts, dont la Soignes demeure l’un des rares témoins.
Aujourd’hui encore, elle représente un patrimoine vivant, mais fragile : soumise aux pressions urbaines et climatiques, elle rappelle que la nature, elle aussi, porte les marques du temps.
Plus au sud, nimbé d’une lumière diaphane, le Parc national de l'Entre-Sambre-et-Meuse étonne aussi par la qualité des sentiers empruntés. J’y suis allé et j’y retournerai. Car oui, les Wallons y demeurent profondément attachés : près de la moitié d’entre eux fréquentent régulièrement une forêt ou un parc naturel, renouant, le temps d’une marche, avec ce lien ancestral entre la terre, la nature et l’identité.
Symbole d’un équilibre délicat entre héritage et avenir, la forêt wallonne rappelle que, dans le murmure des feuilles, se perpétue la mémoire du monde. À respecter impérativement pour les générations futures, loin du brouhaha de la vie quotidienne. »
Isabelle Anneet (AWEX)



