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Belourthe va exporter ses céréales pour bébés en Iran

Belourthe compte exporter en Iran à hauteur de 600 tonnes annuelles de céréales infantiles.
Belourthe compte exporter en Iran à hauteur de 600 tonnes annuelles de céréales infantiles.

L’entreprise wallonne Belourthe, spécialisée dans les céréales infantiles, vient de signer un important contrat avec l’entreprise iranienne Vitana, producteur de biscuits pour bébés. Elle compte exporter chaque année 600 tonnes de céréales, sous la marque Ninolac, vers l’Iran. D’ici trois ans, cela pourrait engendrer un chiffre d’affaire d'1 million d’euros sur ce marché avec une dizaine d’emplois supplémentaires à la clé.

140 entreprises belges ont participé à une mission économique du 29 octobre au 2 novembre 2016 à Téhéran, enchaînant les rencontres avec des hommes d’affaire iraniens afin de prendre le pouls des opportunités commerciales qu’offre le pays. L’Iran cherche en effet à nouveau à rejoindre l’économie mondiale depuis que les sanctions internationales dont il faisait l’objet ont été largement levées en début d’année.

Avec ses 80 millions d’habitants et son taux de natalité important, l’Iran représente un marché à fort potentiel pour une entreprise comme Belourthe dont le core business est la nutrition pour bébés. La firme basée à Hamoir commercialise des céréales qui servent à faire de la panade pour les enfants de 6 mois à 3 ans. C’est donc un produit semi-fini que Belourthe compte exporter en Iran à hauteur de 600 tonnes annuelles, soit un million et demi de boîtes.

Une belle revanche pour l’entreprise hamoirienne quand on sait qu’en 2006, Nestlé fermait son usine de fabrication d'aliments pour bébé à Hamoir pour relocaliser l'activité en Chine et …en Iran. Berlourthe est donc née il y a 8 ans quand son directeur Vincent Crahay décide de racheter l’usine. Aujourd’hui l’entreprise wallonne compte bien concurrencer ce même géant de l’alimentation infantile sur le territoire iranien.

Signature du contrat entre Belourthe et l’entreprise iranienne Vitana, en présence de Pascale Delcomminette, CEO de l'AWEX.

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