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Lawrence Malstaf #KIKK17

Au-delà des conférences, le #KIKK17 c’est aussi une exposition, le little KIKK et des performances. Cette année, on a droit à quelque chose de très particulier: « Shrink ».

Toutes les heures, cinq personnes se font mettre sous vide pendant vingt minutes à l’église d’Harscamp. Nous n’avons pas plus d’explications et nous sommes donc renvoyés à nous-mêmes, à nos propres réflexions. A nos phobies, aussi, car même le moins claustrophobe d’entre nous éprouve un certain malaise face à cette performance.

On se pose aussi des questions sur la manière dont ils procèdent, comment ils peuvent respirer. Mais surtout, on est amenés à échanger et à s’interroger profondément. Certains y voient une renaissance, les acteurs se retrouvent en effet comprimés de manière plus ou moins inconfortable et cela peut évoquer le ventre maternel, à la fin de la grossesse. Mais sans liquide, sans nourriture et avec des poumons qui réclament de l’air. Heureusement, on se rend vite compte que deux tuyaux passent dans cette poche, l’un pour faire le vide d’air, l’autre pour en amener un minimum aux acteurs.

Le spectateur est près qu’obligé, pour autant qu’il soit touché, à se mettre à la place des acteurs, à imaginer ses propres sensations s’ils étaient à leur place. Si on ne conserve pas une certaine distance, on dépasse le stade de l’empathie pour éprouver de la sympathie pour ces corps mis près qu’à nu au niveau de leurs formes. Le côté métaphysique de « shrink » est encore amplifié, selon moi, par le fait que la performance se déroule dans une église qui rapporte plusieurs références catholiques. On pourrait notamment parler du baptême qui est parfois considéré comme une deuxième naissance. Et les acteurs renaissent toutes

#KIKK17

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